29 octobre 2021

Une longue réunion pour faire le point sur les avancées depuis février et évoquer les perspectives dans le quartier. Voici un compte-rendu non exhaustif.

La réunion de quartier se tient sur zoom, en présence

  • d’Antoine MOKRANE, élu de proximité du quartier Confluence et maire-adjoint aux finances, propreté, cadre de vie et espace public, voirie et assainissement, transports,
  • de Perrine BOUVACHON directrice de quartier Grand Centre ville-Confluence
  • de Nouhaila AMARI, en stage à la ville,
  • de Bruno CHARLES ALFRED, chef de la police municipale,
  • de Nathalie VORALEK, maire-adjointe à la sécurité, tranquillité publique (rejoint la réunion plus tard)

Antoine Mokrane rappelle que la dernière réunion avait eu lieu en février et que le format zoom est privilégié car il craint qu’il n’y ait personne en cas de réunion en présentiel à l’école Pina Bausch. Des réunions physiques auront lieu pour les projets précis comme récemment le déplacement de la station de tramway.

Nouveau découpage de quartiers

Perrine Bouvachon explique le nouveau découpage de quartiers : Pleyel est désormais lié à la Plaine, et Confluence relié au Centre ville.

Budget participatif

Nouhaila Amari présente le principe du budget participatif : il a lieu tous les ans et concerne tous les dionysiens à partir de 11 ans qui souhaitent présenter un projet d’intérêt général. 11 projets sont soumis à l’étude à Confluence, ex. caniparc, création d’un parcours de street workout, mise en place de bornes escamotables pour empêcher stationnement sauvage… Tous les projets sont consultables sur le site de la ville et seront soumis au vote fin novembre. https://jeparticipe.saint-denis.fr/

Retour sur la dernière réunion : quelles avancées ?

Propreté

La question de la propreté avait été soulevée, notamment rue du Port au niveau du One Up. Les dépôts sauvages se sont calmés, plusieurs verbalisations et notes d’enlèvements ont eu lieu. Rue de la confluence, il y avait notamment un problème au niveau des bornes situées en face de la résidence étudiante : une campagne de sensibilisation a eu lieu, il y a moins de dépôts sauvages au niveau du volume. Le travail sur ce point continue et une nouvelle campagne va être menée. Antoine Mokrane va rencontrer tous les bailleurs de la ville (une quarantaine) sur la question des encombrants notamment. Des sanctions sont envisagées, les poubelles sont fouillées pour découvrir qui sont les responsables. Une nouvelle application de signalement va aussi être mise en place.

Autres points

Gaz hilarants : il y avait beaucoup de capsules, on en trouve moins sur la globalité de la ville.

Maison jaune : elle a été abattue.

Circulation au niveau du rond point du pont de l’île Saint Denis : des feux tricolores seront installés en 2022.

Éclairage rue Coignet : problème réglé.

Garde corps le long de la Seine : les travaux ont été faits.

Végétalisation: 14 arbres ont été abattus en raison des travaux et 42 vont être replantés dans des endroits encore à l’étude.

Commerces de proximité : ouverture récente d’un Proxi Market.

Questions des habitant.e.s :

Rue du Port :

  • une habitante demande si des passages piétons ont été prévus suite au déplacement du tramway. Réponse : Deux traversées piétonnes sécurisées ont bien été prévues et le passage sera même plus sécurisé qu’à présent. La station de tramway est censée ouvrir en septembre 2022. Le gros des travaux aura lieu à partir du mois de mars avec une interruption de la circulation sur une certaine période.
  • Les terrasses du One up et de la boulangerie étaient installées illégalement et elles ont donc été supprimées
  • Le G20 est à l’origine de nuisances notamment avec les livraisons faites par des semi-remorques énormes qui détériorent la voie du tramway. La brigade d’hygiène va intervenir car produits périmés, rupture de la chaîne du froid etc.
  • Beaucoup de voitures en double file rue du port devant la boulangerie et le One up : la police municipale “attend avec impatience l’installation des caméras”

Rue Charles Michels :

  • Une voisine mandatée par le conseil syndical du 52 Charles Michels (après l’école et le foyer Adoma) exprime le sentiment d’être oubliés dans cette partie de la rue Charles Michels. Le problème des dépôts sauvages et de la mécanique sauvage ne s’améliore pas. Antoine Mokrane admet que le chemin de l’école n’est « pas rassurant ». La place Jean Poulmarch (en face de l’école) est privatisée et entourée de barrières. C’est un terrain départemental qui mériterait d’être mis en valeur, Antoine Mokrane s’est rapproché du département pour savoir si cela serait possible, réponse à venir.
  • La mécanique sauvage est une problématique ancienne dans cette rue. Les interventions de la police sont régulières. Bruno Charles Alfred, chef de la police municipale souligne que le problème avait pu être jugulé avec les bornes anti stationnement mais que cela revient, les mécaniciens n’ont pas de papiers d’identité donc la police peut seulement mettre les véhicules en fourrière.
  • Résidence où sont relogées des familles roms qui auparavant vivaient dans un camp, en face du 52 Charles Michels. Beaucoup de déchets sur place : cela a été remonté au service de la propreté et au service qui gère le relogement de ces familles. Antoine Mokrane fera le point sur cette situation qui est en train de se dégrader.
  • Sur cette zone (Confluence sud) il y avait bien un projet de la précédente municipalité mais qui en réalité n’avait pas été financé. Une étude a été lancée sur le quartier Confluence élargi (de la Briche à l’A86) et elle aboutira au mois de décembre. Elle devrait être présentée aux riverains en janvier. La priorité est l’amélioration de l’existant. Réflexion aussi sur un parc, des espaces verts. Un bâtiment sera construit rue Charles Michels d’ici un an. La Zac ne sera pas finie avant 2030. Des aménagements auront lieu autour du 6b, sans doute un espace végétalisé mais cela reste flou. Les quais de Seine sont inclus dans l’étude, le plus probable est que la première partie soit aménagée pendant ce mandat. Dans le cadre des JO aménagement des quais jusqu’à l’hôtel campanile. Cela sera fait avec le département car voie Départementale.
  • Un habitant demande s’il est possible d’intégrer un groupe de réflexion sur la ZAC ou d’avoir des informations plus fréquentes ? Antoine Mokrane précise que l’étude concerne les grands principes: comment dégager de l’espace qui pourrait être végétalisé? Comment trouver le bon équilibre financier ? Si de nouveaux immeubles sont contruits, une nouvelle école sera nécessaire: à quel endroit et avec quelles ressources puisque c’est à la charge de la mairie ?

Jardin Fatima Bedar / place des Confluences :

  • Une habitante souligne une recrudescence de violence dans le jardin. Un jeune a été tabasse en pleine nuit. Sentiment d’insécurité. Antoine Mokrane confirme qu’un groupe de jeunes qui habitent le quartier et qui sont bien identifiés sont en train de « partir en vrille ». Il y a eu plusieurs agressions dont une agression homophobe cet été au 6b. Il pose la question du rôle des parents qui laissent leurs enfants dehors jusqu’à 23h ou minuit.
  • Chiens dangereux : ils sont de plus en plus nombreux, dans toute la ville et même dans toute l’île-de-France. Les détenteurs de chiens dangereux doivent les déclarer, or seuls six chiens sont déclarés à la mairie. Les maîtres les entraînent à l’attaque. A la mairie il est nécessaire d’avoir l’effectif administratif pour pouvoir faire les déclarations de chiens dangereux, or ce n’est pas le cas actuellement, une communication va être faite vers les habitants dès que cela sera le cas. Une installation de caméras est envisagées place des confluences avant l’arrivée du tramway puis rue de la confluence, Fatima Bedar, Rosa Parks, Makeba, cela aidera pour les verbalisations.
  • Bruno Charles Alfred complète les réponses d’Antoine Mokrane : les agents ne sont en effet pas assez nombreux pour l’instant, à partir de janvier la délivrance d’un permis de détention de chiens dangeureux relèvera des compétences de la police. Les chiens de première catégorie seraient de plus en plus nombreux car certains vétérinaires feraient des attestations pour déclasser les chiens en disant qu’ils sont croisés donc pas dangereux. Les chiens catégorie 1 ne sont tout simplement pas autorisés sur le territoire. La police municipale va passer à une politique plus offensive avec verbalisation. En ce qui concerne les jeunes qui posent problème dans le quartier, ils s’agit de quelques jeunes qui depuis le confinement passent à la délinquance et sont sous surveillance.
  • Trafics de cigarettes : plus de 50000 paquets saisis, quantité jugée énorme pour la petite structure qu’est la police municipale.
  • Place des confluences beaucoup de consommation d’alcool sur la voie publique : le retrait des bancs aurait eu un effet positif sur les regroupements. Cette place est mal occupée. La résidence Charles Michels va être fermée (accord avec le bailleur) pour éviter les regroupements, dégradations et trafics au niveau du porche.
  • Pas de nouveau mobilier envisagé dans le jardin Fatima Bedar mais une nouvelle borne fontaine avec brumisateurs.
  • Problèmes de stationnement : la fourrière passe tous les jours car les rues Rosa Parks et Makeba sont très souvent encombrées.
  • Un habitant revient sur des nuisances liées à l’espace jeunesse (fermetures tardives…) : Nathalie Voralek invite les habitants à signaler les dysfonctionnements qui seraient constatés, en contactant Gwenaëlle BADUFLE-DOUCHE, adjointe à la jeunesse, enseignement secondaire, universités et vie étudiante.

Point sur la Police Municipale

Nathalie Voralek : la police municipale est en sous-effectif. 45 agents ont été recrutés en un an, pour la majorité déjà formés et expérimentés. 20 recrutements sont prévus en 2022 et 20 en 2023. « Points prox » = points d’accueil depuis cette semaine avec un barnum et des agents qui vont à la rencontre des habitants. A partir du 26 octobre, la police municipale répondra jusqu’à 2h du matin aux appels des riverains (rappel du numéro : 0149336306)

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